Appelons au boycott des mauvais club

Il devient de plus en plus évident que les clubs dits cyclotouristes sont des clubs où nous trouvons quelques vrais cyclotouristes (brebis égarées) au cœur d’une majorité de mauvais cyclosportifs.

Il est en effet inadmissible qu’un club qui organise une randonnée-concentration (voir exemple ci-dessous) indique ses horaires d’accueil de 07h00 à 11h00 et la clôture à 11h00. Que vient faire le cyclotouriste lambda dans une telle concentration ? Même s’il prend le départ à 07h00, choisit d’effectuer le parcours de 90 km, il devra rouler pendant 04h00 (sans s’arrêter au ravitaillement, sans s’arrêter pour satisfaire des besoins naturels…)à une moyenne de 90 : 4 = 22,5, plus qu’une moyenne d’Audax. Le vrai cyclotouriste ne risque pas de prendre des photos sur le parcours s’il veut rentrer dans les temps !

Pour enrayer un tel état de faits, je suppose que c’est à la base qu’il faut traiter le mal, à savoir au niveau Codep et Ligue, lors de la constitution des calendriers d’épreuves. Il y a lieu de faire un tri à ce niveau. Je sais, indépendamment des créneaux horaires, il y a aussi le problème des remises de récompenses, ces dernières sont remises avant l’heure de clôture pour satisfaire les cyclosportifs pressés de rentrer pour le déjeuner, alors qu’un vrai cyclotouriste pique-nique avec le casse-croûte tiré de la sacoche. Mais le mal est plus profond, les clubs vont se retrouver sans adhérents et n’organiseront plus de randonnées-concentrations, si l’on impose des horaires fiables pour les cyclotouristes.

Depuis cette année, j’ai une licence individuelle, ayant quitté mon club avec mes camarades cyclotouristes. Hier, nous nous sommes rendus à Istres qui organisait sa randonnée-concentration. Nous ne sommes pas allés pointer à ce club qu’il faut boycotter pour ses horaires, mais en partant d’Apt nous sommes passés à Salon-de-Provence (BPF) et une fois rendus à Istres nous avons fait tirer jusqu’à Martigues (BPF) puis retour sur Apt par une autre route( virée de 193 km). En cours de route nous avons sorti nos repas de nos sacoches et pris divers clichés des villages et paysages traversés.

Alors plutôt que de nous rendre dans des concentrations bidons, rendons nous dans des sites BPF.

Claude RONDEAU

Licence n°604487